4 octobre 2024

Croissance : la zone euro s’en sort de justesse

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En fin d’année 2023, la Zone euro a évité de peu l’entrée en récession technique, malgré les sombres prédictions. D’après Eurostat, l’institut européen des statistiques, le Produit Intérieur Brut (PIB) de la Zone euro a su maintenir son cap, évitant une dégringolade continue sur deux trimestres. **Au cours du quatrième trimestre 2023, contre toute attente, le PIB de la Zone euro a enregistré une légère hausse de 0,1 % (contre 0,2% pour l’ensemble de l’Union européenne).**

Cette performance, quoique modeste, a surpassé les anticipations pessimistes des analystes. Ils avaient prévu un repli pour le dernier trimestre 2023, suite à la croissance négative du trimestre précédent. En définitive, la croissance annuelle a atteint 0,5%, légèrement en dessous des 0,6% attendus par la Commission européenne.

La Zone euro sur le fil du rasoir : récession technique évitée
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L’année 2023 a été sous le signe de taux d’intérêt élevés mis en place par la Banque Centrale Européenne (BCE), en réponse à une inflation galopante. Cette politique a provoqué un rétrécissement du crédit, impactant les investissements et la consommation. Cela menaçait la Zone euro d’un dernier trimestre en berne, ouvrant potentiellement la voie à une récession technique.

La récession technique, définie par deux trimestres consécutifs de contraction du PIB, a été esquivée de justesse grâce à un léger regain de dynamisme en fin d’année. **Au final, en 2023, la croissance a été en demi-teinte avec une croissance trimestrielle frôlant zéro, en glissement trimestriel, tout au long de l’année.**

Le classement des pays de la Zone euro : gagnants et perdants
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Parmi les pays de la Zone euro, l’Espagne a crevé l’écran avec une croissance spectaculaire de 2,5%, portée notamment par le secteur du tourisme. La France a également tiré son épingle du jeu avec une croissance de 0,9%, supérieure à la moyenne. En revanche, l’Allemagne a subi un recul de 0,3% de son PIB due à la crise de son secteur industriel et à la hausse du coût de l’énergie.

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