Des changements de vitesse prévus sur le périphérique parisien à partir d’automne 2024

La mairie de Paris prend position

Face à un défi environnemental de plus en plus urgent, l’administration parisienne affiche un nouveau visage en matière de politique de transport urbain. La municipalité verte de la capitale a récemment déclaré vouloir maintenir l’abaissement de la vitesse maximale sur le périphérique parisien. L’annonce a été confirmée par David Belliard, adjoint (EELV) à la mairie de Paris, lors d’une récente intervention sur France Bleu Paris.

Ce débat accéléré, opposant la mairie de Paris et le gouvernement, fait suite à une série de discussions intenses entre les parties concernées. L’aspect unique de ce changement est la mise en place prévue pour l’automne 2024 et non à un avenir indéterminé. Cette décision témoigne de la détermination de la mairie de Paris à agir rapidement face à la crise environnementale.

Le poids du périphérique parisien dans la circulation parisienne

Le périphérique parisien n’est pas un acteur secondaire, il est un élément central dans la circulation parisienne. De fait, il compte pour 35 à 40% des déplacements dans la ville. Cette proportion confirme l’importance de l’infrastructure en termes d’impact sur la qualité de l’air de la capitale et fait du périphérique un symbole fort pour quiconque souhaite entreprendre une action significative pour améliorer la qualité de l’air.

Ce jugement se manifeste clairement par cette démarche audacieuse de la mairie. En mettant en place des mesures pour réduire la vitesse sur le périphérique, la mairie de Paris souhaite diminuer les émissions de polluants, améliorant ainsi la qualité de l’air pour ses résidents. De surcroît, cette mesure promet d’avoir un impact significatif compte tenu de sa part influente sur les mouvements de la ville.