27 juillet 2024

Consommation : pourrez-vous encore boire du jus d’orange au petit déjeuner ?

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La pénurie globale de jus d’orange : une crise inédite dans l’industrie agroalimentaire

Une orange coupée en deux, illustrant la crise du jus d'orange.

Le secteur du jus de fruits, plus précisément celui du jus d’orange, traverse une période de turbulences exceptionnelles. En effet, l’année écoulée a vu les prix de ce breuvage emblématique augmenter de manière vertigineuse, une hausse qui s’avère être la conséquence d’une série de facteurs malheureux affectant la production, principalement la sécheresse et une maladie dévastatrice touchant les cultures d’oranges.

Flambée des prix du jus d’orange : un casse-tête pour les consommateurs

La crise actuelle de la production d’oranges se répercute directement sur les consommateurs. Un exemple frappant est le cas de la France où le prix du jus d’orange pur jus a bondi de 11% dans l’année, tandis que le jus d’orange concentré a grimpé de 24%. Des spécialistes de l’industrie, comme l’Union nationale interprofessionnelle des jus de fruits (Unijus), prédisent d’ailleurs une nouvelle envolée des tarifs, évoquant une augmentation possible atteignant jusqu’à 50 centimes le litre dans les mois à venir. Emmanuel Vasseneix, Président d’Unijus, souligne l’ampleur de la crise, indiquant qu’actuellement l’industrie fait face à une pénurie équivalente à la consommation de jus d’orange de toute l’Europe.

Ces informations alarmantes donnent froid dans le dos pour tous les amateurs de ce nectar vitaminé. Déjà, les rayons de supermarchés ressentent cette tension, avec un prix moyen d’une bouteille d’une grande marque atteignant jusqu’à 3,55 euros. Cette situation décourage les consommateurs qui commencent à se détourner de ce breuvage traditionnel.

Des alternatives à l’orange pour la production de jus à l’étude

Face à cette crise sans précédent, l’industrie du jus de fruits réfléchit à des moyens de s’adapter. L’une des alternatives envisagées serait de se tourner vers d’autres agrumes, comme les mandarines, dont les arbres sont réputés plus résistants aux variations climatiques. Il reste cependant que ce changement pourrait s’avérer complexe et lent à mettre en place, nécessitant des ajustements réglementaires et une transition qui ne sera sans doute pas sans heurts.

De son côté, Kees Cools, un expert du secteur interviewé par le Financial Times, estime que si cette solution pourrait offrir une réponse intéressante à long terme, elle demeure pour l’instant un horizon lointain. Il est ainsi nécessaire de continuer à explorer des alternatives viables pour répondre à la demande des consommateurs et anticiper les contraintes futures liées au changement climatique et autres défis économiques.

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