21 novembre 2024

Economie : Protéger à tout prix ?

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Économie américaine : à la lumière de la politique protectionniste

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L’Amérique sous l’administration Trump a exprimé un cri de cœur visant à protéger sa propre économie contre des pourvoyeurs étrangers de biens et services. Une forme rajeunie de protectionnisme est en vogue, ciblant surtout l’immigration et la concurrence internationale, notamment avec la Chine. De nouvelles taxes universelles sur toutes les importations sont envisagées, de même que des relèvements fiscaux pour les pays qui impose des taxes aux Etats-Unis, ce qui profiterait dus à l’économie locale et à l’emploi. Mais quelle serait l’impact réel d’une telle politique ?

Le protectionnisme : un catalyseur de la compétitivité locale

Il est clair que ce renouveau protectionniste pourrait provoquer un mouvement de rapatriement de certaines industries et services, ce qui leur permettrait de gagner en compétitivité. Un principal avantage de ceci est l’augmentation supposée de l’emploi local. D’un autre côté, cette manœuvre boosterait les revenus fédéraux, ce qui pourrait être apprécié dans un contexte de déficit budgétaire édifiant. La Tax Foundation prédit qu’une telle mesure pourrait générer jusqu’à 300 milliards de dollars de nouvelles taxes chaque année.

Mais tout n’est pas tout rose : la répercussion négative de ce modèle protectionniste serait inévitable. On peut s’attendre à une inflation causée par l’augmentation des taxes sur les biens et services importés. La concurrence serait aussi affectée, les entreprises étatsuniennes ayant plus de marges pour augmenter leurs prix face à une concurrence internationale diminuée. Et on ne doit pas oublier que ces pays ciblés n’hésiteraient pas à réagir, ce qui pourrait créer une spirale inflationniste.

Les conséquences de ce protectionnisme sur l’économie mondiale

Il est évident que l’implémentation du programme de Trump bouleverserait l’économie mondiale. Le rapatriement de certains secteurs de l’économie pourrait avantager les travailleurs américains, mais cela pourrait également se traduire par une inflation accrue pour les consommateurs américains. En outre, la position des États-Unis en tant qu’exportateur pourrait être affaiblie, ce qui aurait pour conséquence de ralentir la croissance et d’accentuer l’inflation. Le coût de cette politique protectionniste semble donc élevé. Cependant, il reste à savoir si les électeurs sont prêts à en assumer le coût. Tous les yeux sont désormais tournés vers 2024 pour voir quel choix sera fait.

En somme, alors que le protectionnisme pourrait se révéler bénéfique en termes d’emplois et de revenus fédéraux, il pourrait aussi engendrer une inflation et des tensions sur les exportations américaines. Il convient de se demander si, face aux possibles conséquences négatives, ce rapport coûts-avantages devrait justifier le passage à une politique protectionniste plus large aux Etats-Unis.

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