Impôt déguisé sur les petites entreprises : où nous mènent ces prélèvements ?
Au-delà de l’augmentation du SMIC : le poids croissant des prélèvements sur les TPE et PME
De nos jours, différentes formes de taxes frappent nos entreprises, notamment les plus petites et moyennes. Entre augmentation du SMIC, réforme des allègements de charges sur les bas salaires et généralisation du partage de la valeur ajoutée aux TPE, nous sommes en présence d’une forme de fiscalité déguisée sur ces structures. Ce fardeau fiscal concerne spécifiquement les TPE-PME et est ni spécifique, ni ponctuel, ni limité dans le temps. Contrairement à ce qui est pratiqué sur les très grandes entreprises, cette forme de taxation non ciblée vient alourdir le poids sur ces structures, conçues par le Premier Ministre comme la clé d’une revitalisation de notre économie.
Il est toutefois essentiel de se demander si ce type de taxation est juste, sans avoir au préalable posé un diagnostic de la situation économique et sociale dans laquelle se trouvent nos entrepreneurs. Dans un contexte où l’État lui-même est au bord de la falaise financière, comment ne pas s’interroger sur le taux élevé de défaillance des TPE, y compris leurs employés, lequel atteint des sommets jamais atteints en trente ans ?
Fiscalité aggravée et silences autour des économies potentielles
Encore une fois, alors que l’augmentation des prélèvements obligatoires est immédiate, une action déterminée sur les potentielles économies en matière de dépenses publiques, par le biais d’une rationalisation et d’une simplification, reste incertaine.
Sans une véritable politique de soutien aux entreprises, ces dernières peinent à suivre la hausse du pouvoir d’achat de nos salariés et des Français en général. Ces belles intentions pourraient donc n’être qu’un point parmi d’autres d’un discours de politique générale bien construit, malgré une conjoncture institutionnelle toujours floue.