11 décembre 2024

Eau minérale en bouteille : foodwatch attaque Nestlé et Alma

Foodwatch accuse les entreprises d’agroalimentaire de frauder : le débat sur le traitement de l’eau minérale est lancé

Les révélations de Foodwatch : une plainte à l’encontre de grosses entreprises

Suite aux informations parues récemment dans une enquête de Radio France et Le Monde, Foodwatch a décidé d’agir, en accusant des entreprises majeures de l’agroalimentaire d’utiliser illégalement des systèmes de traitement de leurs eaux minérales. Ce qui est sous le feu des projecteurs, ce sont des techniques normalement réservées à l’eau potable, comme le filtrage au charbon actif ou les rayons UV, qui auraient été utilisées pour traiter de l’eau minérale qui est supposée être pure à l’origine. Source

Les révélations sont explosives, au point que Foodwatch, dans un communiqué publié le 31 janvier 2024, signale que le gouvernement était conscient de ces pratiques et n’a rien fait pour en informer les consommateurs ou les autorités européennes. L’ONG s’est donc lancée dans la bataille juridique pour obtenir justice et faire prendre conscience de ces méthodes trompeuses. Source

L’eau minérale, un produit phare de l’agroalimentaire, touché par une fraude massive

Foodwatch a explicité ses griefs et appelé à une plus grande transparence et à des vérifications plus strictes dans l’industrie alimentaire. Le cœur du problème se situe autour de la confiance que les clients placent dans les produits qu’ils consomment tous les jours. L’ONG affirme qu’une grande part des eaux vendues en France a subi un traitement non conforme aux règles en vigueur. Les marques les plus populaires, comme Cristaline, Perrier, Vittel, Hépar et Contrex, sont concernées. D’après l’ONG, chez Nestlé, 100% des marques utiliseraient des traitements non autorisés.

Avec cette plainte, Foodwatch aimerait mettre en lumière ces pratiques frauduleuses. L’ONG a notamment cité l’absence de mention des traitements sur l’étiquetage, l’inexactitude des informations sur les qualités du produit, ou encore l’absence d’information de la part des responsables sanitaires et de la Commission européenne. C’est un appel à une meilleure régulation et à plus d’honnêteté de la part des entreprises agroalimentaires.

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