par Le nucléaire vient de recevoir un feu vert inattendu. Les eurodéputés viennent de le classer parmi les « technologies vertes ». Cette décision, plus politique que technique, soulève des vagues. D'un côté, une victoire pour ceux qui voient dans le nucléaire une solution zéro émission pour décarboner notre économie. De l'autre, des inquiétudes persistent sur la gestion des déchets radioactifs et la sécurité des installations.
L'Europe joue gros. Face à des géants comme la Chine et les États-Unis, elle cherche à renforcer sa souveraineté énergétique. L'objectif est clair : produire 40 % de ses besoins énergétiques sur son sol d'ici 2030. En intégrant le nucléaire dans sa stratégie, l'UE ouvre la porte à des financements plus souples et moins de tracasseries administratives. Un coup de pouce pour des technologies comme les réacteurs de quatrième génération, plus sûrs et plus efficaces. Au final, c'est surtout la France qui s'en sort bien puisque 70 % de son électricité est nucléaire.
Électricité : quelles conséquences pour les consommateurs ?
Quid pour nous, les consommateurs ? Cette décision pourrait stabiliser, voire réduire, nos factures d'électricité. Avec le nucléaire comme alternative aux énergies fossiles, dont les prix jouent au yoyo, l'Europe vise une électricité plus abordable. Cependant, le coût de la transition vers des technologies plus propres reste une équation complexe, impactant potentiellement nos portefeuilles à court terme.
Grâce cette décision l'Europe pourrait atteindre, peut-être, ses objectifs de neutralité en 2050. Reste à savoir comment gérer les déchets nucléaires. Comment assurer que nos centrales seront aussi sûres que possible, surtout celles qui seront prolongées pendant des décennies ? Un défi de taille, mais indispensable pour assurer la souveraineté énergétique de l'Europe.
Article initialement publié sur EconomieMatin :
