9 novembre 2024

Malus écologique 2024 : la note sera (encore) plus salée  !

En janvier 2024, un vent de changement soufflera la fiscalité automobile. Les amateurs de voitures à essence devront prendre en compte une nouvelle donne : le seuil de déclenchement du malus écologique sera réduit à 118 g/km de CO2, contre les 123 g/km en vigueur en 2023. Une décision qui va toucher près de la moitié des véhicules neufs à essence, soit environ 42 %, selon l'Automobile Magazine.

D'après une étude du Sénat : pas moins de 17,5 % des acheteurs se verront imposer un malus oscillant entre 50 et 240€, 13,7 % entre 260 et 740 euros, 7,5 % entre 818 et 1 761 euros, et 3,6 % au moins 1 901 euros pour leur choix de voiture. C'est un changement notable qui va inciter les automobilistes à réfléchir à deux fois avant de faire leur achat.

Nouveau plafond et abaissement du poids

Le plafond du malus connaîtra une augmentation significative, passant de 50 000 euros en 2023 à 60 000 euros en 2024. Dès que les émissions de CO2 dépassent 194 g/km (contre 226 g/km en 2023), cette taxe s'appliquera.  Cette hausse marque clairement l'engagement du gouvernement à limiter l'impact environnemental des véhicules hautement polluants, une avancée vers une mobilité plus verte. Le gouvernement a également abaissé le poids de déclenchement du malus écologique : celui-ci ne s'enclenchera plus à partir de 1.800 kg, mais 1.600 kg. À titre d'exemple, un véhicule pesant 2200 kg, il se verra infliger un malus de 14 455€, ce qui représente une augmentation du malus écologique de 261,3 % en un an.

À noter par ailleurs que le malus de 2024 sera déplafonné et pourra donc s'élever à plus de la moitié du prix d'achat du véhicule. Certains modèles pourraient même subir un malus total dépassant les 100.000 euros €. Les véhicules familiaux, les SUV et les voitures sportives seront parmi les plus touchés et les familles nombreuses. Le gouvernement vise tout particulièrement les entreprises qui traînent les pieds dans la transition vers l'électrique. Le gouvernement espère que ce nouveau barème permettra de financer le bonus écologique à hauteur de 500 millions d'euros supplémentaire pour l'année 2024.

Article initialement publié sur EconomieMatin :

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